Sunny, yesterday my life…

Ok, ce n’est vraiment pas notre genre. On ne se commet pas dans ces lieux. On ne côtoie pas ce genre de société. On n’aurait jamais payé pour y aller. On se moque toujours des gens qui aiment ces spectacles. Mais, il faut l’admettre, c’était fun.

Fun est le mot parfait. Il ne faut rien attendre d’autre que ça du spectacle Disco : ne penser à rien pendant deux heures et écouter des chansons que tout le monde connaît et qui donne envie de se lever de son siège pour danser. La narration n’est pas du Proust, l’intrigue n’est pas du Dan Brown, les blagues ne sont pas du Louis C.K., tout ça n’est qu’un prétexte pour rendre hommage à cette période paillettes et pattes d’éph’ dans une esthétique ressemblant fort au fantasme d’une jeune fille qui écoute trop de Donna Summer.

Malgré une détestation toute naturelle de Nicole Croisille, on ne peut s’empêcher d’avoir des frissons quand Lola Cès entonne les premières notes de « Une femme avec toi » (et à avoir le lendemain des troubles bipolaires en la fredonnant contre son gré) et on ne peut qu’aimer Vincent Heden (déjà splendide dans Salut les Copains), agaçant à porter si bien des talons hauts. On regrette toutefois que le public français ne parvienne jamais à retirer le balais enfoncé dans son postérieur pour passer le spectacle debout à danser, faire des moulinets de ses bras et chanter à tue-tête « elle est d.i.s.c.o. ! ».

Genius tip : Si toi aussi tu es légèrement frustré d’avoir eu toutes les chansons coupées en plein milieu et que les medleys te hérissent le poil, revis un moment disco en écoutant dans ton iPod « Last Dance » et ses copains.

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